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Auto-rénovation

Sur le rôle de la recherche : l’étude de Marjorie Lelubre sur les freins et facilitateurs pour la fréquentation des abris de nuit et maisons d’accueil a eu un grand impact. C’est notamment l’arrivée de la notion d’accompagnement social. « Ce qu’on ne nomme pas n’existe pas ».

Sur le logement social, pendant longtemps, Charleroi a fonctionné avec 5 sociétés de logements de service public. Le GPL a toujours voulu les rencontrer, maintenir le dialogue. Le grand constat issu du terrain que l’on voulait mettre en avant : la conception du logement en fonction des briques ne vaut qu’en théorie.

D’abord la maison d’accueil –> le logement de transit –> le logement d’insertion –>le logement public -> le logement privé –> et enfin l’achat d’un logement.

Dans la réalité, les choses sont différentes, aucune logique n’est vraiment respectée. On trouve des logements aux personnes en fonction des contraintes et opportunités du moment.

Par ailleurs, tout déménagement est un très grand facteur de stress, même pour des personnes équilibrées qui ont une situation personnelle stable. Pour des personnes fragilisées, présentant des problématiques multiples, c’est une catastrophe. Pourquoi ne pas définir le logement en fonction de l’accompagnement qui y est prodigué ?

« Votre logement devient un logement d’insertion, car nous y mettons en place un accompagnement social visant à l’insertion ». 

C’est dans ce cadre que le projet « auto-rénovation » a vu le jour. le but étant que les locataires s’approprient leur logement grâce à des petits travaux fait par eux-mêmes. Le projet auto-rénovation et cellule d’appui technique s’adresse à de petits propriétaires en difficulté, dans l’incapacité de rénover leur logement. Dans le même temps, des locataires potentiels veulent un logement et sont prêts à «mettre la main à la pâte ». Cela pouvait favoriser l’appropriation et donc le maintien au sein du logement.

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